Les monoplaces nouvelle génération ultra-rapides suscitent l’inquiétude
Des nouveaux systèmes aérodynamiques qui permettent de maximiser la vitesse en ligne droite ou d’obtenir des vitesses en virage plus élevées, un poids plus léger améliorant l’efficacité et la maniabilité, moteurs plus efficaces… Jeudi, la Fédération internationale de l’automobile (FIA) a annoncé plusieurs nouvelles mesures globales sur les monoplaces à partir de l’année 2026.
« Avec cet ensemble de réglementations, la FIA a cherché à développer une nouvelle génération de voitures qui sont pleinement en contact avec l’ADN de la Formule 1 – des voitures qui sont légères, extrêmement rapides et agiles mais qui restent également à la pointe de la technologie », a précisé le directeur technique des monoplaces de la FIA, Nikolas Tombazis.
Mais cette nouvelle réglementation ne fait pas l’unanimité, notamment chez certains pilotes. Ainsi, George Russell (Mercedes) a précisé, en marge du Grand Prix du Canada, que la vitesse pourrait être un problème : « Les monoplaces seront super rapides dans les lignes droites, approchant probablement les 360 km/h, ce qui est assez impressionnant. »
Celui qui est également président du Grand Prix Drivers’ Association imagine ainsi une « course où il commence à pleuvoir et t’as des pneus lisses, allant à 400 km/h sur un circuit urbain… Où est-ce qu’on va ? On va atteindre les 400 km/h ? Evidemment, il va être nécessaire d’améliorer la sécurité, parce qu’avoir un accident à 360, 370 km/h va être une folie. »
La sécurité, justement, la FIA y a pensé dans sa nouvelle réglementation avec, entre autres mesures pour 2026, l’augmentation de la protection contre les intrusions latérales.
